Das Album beginnt recht ruhig mit dem wunderschönen «Shame», das mit seinen zarten Klaviereinlagen, die dem Song, der zeitweise sehr nach Linkin Park klingt, einen melancholischen Unterton verleihen, mit diesem dezenten elektronischen Schlagzeug, das die Strophe begleitet, einen ganz eigenen Charakter verleiht. Die Körnung der Stimme eines der beiden Sänger ist übrigens der von Chester Bennington nicht unähnlich.
Aber plötzlich führt uns der dritte Song in Pop/Rap-Gefilde, mit einem elektronischen Schlagzeug, das nicht gerade geschmackvoll ist. In diesem Moment fragt man sich, was dieses «What Do You See In Me» hier zu suchen hat. Umso mehr, als das nächste Stück ohne jeglichen Übergang sehr metalcorelastig ist, was eher mit den ersten beiden Stücken übereinstimmt, und das nächste Stück («The First Time») eine Strophe hat, die sehr nach Punk/Rock aus den frühen 2000ern klingt. Das ist nicht unangenehm, ganz im Gegenteil, aber man fragt sich nur, ob die verschiedenen Stücke so konzipiert wurden, dass sie eine Einheit, nämlich ein Album, bilden können.
Denn je weiter man voranschreitet, desto weniger hat man das Gefühl, dass das, was passiert, etwas mit dem Anfang des Albums zu tun hat. Am Ende betreten wir Grindcore- oder sogar Black-Metal-Gefilde, mit Blastbeats, Geigen für den dramatischen Effekt, Screams oder auch den für "Lorna Shore" typischen Geräuschen eines aufgeschlitzten Schweins. Die Qualität der Musik ist gut, aber der Zusammenhalt ist nicht so gut. Was habe ich mir da eigentlich angehört? Sind wir sicher, dass es nicht mehrere verschiedene Gruppen waren, die sich die verschiedenen Teile des Albums aufgeteilt haben?
Denn die Refrains sind gut, der Mix ist gut und der gelegentliche Einsatz von elektronischem Schlagzeug ist am Ende des Albums sinnvoller, aber die erzählte musikalische Geschichte ist ziemlich zusammenhanglos. Das Mischen von Genres ist keineswegs zu verbieten, allerdings muss man eine kohärente Gesamtvision haben, die diese Mischung rechtfertigt, und ihr Einsatz muss gut durchdacht sein. Bei Villain Of the Story scheint es, dass an diesem Aspekt ihrer Musik noch etwas gearbeitet werden muss.
Français: Écouter «Convergence : Two Minds In One», le dernier album de VILLAIN OF THE STORY est une expérience particulière, car nous avons ici à faire à un mélange des genres, parfois heureux, parfois un peu plus approximatif. L'album commence assez calmement, avec le très beau «Shame» qui, avec ses délicates touches de piano qui ajoutent une tonalité mélancolique à ce morceau qui sonne très «Linkin Park» par moments, avec cette discrète batterie électronique qui accompagne le couplet. Le grain de la voix d’un des deux chanteurs n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui de Chester Bennington.
Mais, soudainement, le troisième morceau nous emmène en territoire pop / rap, avec une batterie électronique qui n'est pour le coup pas du meilleur goût. À ce moment, on se demande ce que ce «What Do You See In Me» vient faire par ici. D'autant plus que, sans aucune transition, le morceau qui suit est très metalcore en essence, ce qui est beaucoup plus dans la continuité des deux premiers morceaux, et que celui d’après («The First Time») a un couplet qui fait très punk / rock du début des années 2000. Pas que cela soit déplaisant, bien au contraire, mais on se demande juste si les divers morceaux ont été pensés afin de pouvoir former une seule et même entité, à savoir un album.
Car, plus on avance, moins on a l'impression que ce qui se passe a un lien avec le début de l’album. Sur la fin, nous entrons en territoires grindcore, voire black métal, avec blast beats, violons pour l'effet dramatique, screams ou encore bruits de cochon égorgé typiques de Lorna Shore. Si la qualité de la musique est au rendez-vous, pour la cohésion, on repassera. Qu’est-ce que j’ai écouté au final ? Sommes-nous certains que ce ne sont pas plusieurs groupes différents qui se sont partagés les diverses parties de l'album ?
Car les refrains sont bons, le mix est bon, et l'utilisation occasionnelle de la batterie électronique est plus pertinente sur la fin de l’album, mais l’histoire musicale racontée est assez décousue. Mélanger les genres n'est en aucun cas à proscrire, encore faut-il avoir une vision globale cohérente qui justifie ce mélange et que son utilisation soit mûrement réfléchie. Pour Villain Of The Story », il semble que cet aspect-là de leur musique doive être encore quelque peu travaillé.
Maxime S.![]()