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WITHIN DESCTRUCTION sind eine slowenische Deathcore Band, die zahlreiche und unterschiedliche Einflüsse miteinander vermischt. Das bedeutet, dass die Zielgruppe ein Nischenpublikum ist.
Die Songs auf «Animetal» bewegen sich hauptsächlich zwischen eingängigen, mit klarer Stimme gesungenen Refrains, zerstörerischen Strophen mit gesättigter Stimme und vernichtenden Riffs, aber man muss auch die anderen Musikstile erwähnen, die sich in diesen manchmal etwas unübersichtlichen Soundbrei einmischen, wie zum Beispiel «Kanashari». Dieses Stück beginnt sehr stark mit einer übersättigten Synthesizer-Soundwand, zu der sich schnell eine weitere aus Gitarren und Synthesizer dazugesellen.
Danach folgt eine gesprochene Strophe im Rammstein-Stil, die von Lorna Shoresque Pig Squeals unterbrochen wird, bevor es in einen sehr eingängigen Refrain übergeht. Am Ende des Songs kommen noch Trap-Beats hinzu. Kann man in solchen Fällen von Überproduktion sprechen? Wenn wir schon bei den Trap-Beats sind: Ist es wirklich eine gute Strategie, ein sehr, sehr schweres Album mit einem Stück zu beginnen, dessen Anfang uns den Eindruck vermittelt, einem Pop/Rap-Künstler mit einer ultraverwandelten, selbsttönenden Stimme zuzuhören, und das Ganze mit einem sehr synthetischen Schlagzeug zu untermalen? Jeder wird dies nach seinen persönlichen Affinitäten beurteilen.
Aber all diese Einflüsse, die in den Sound von Within Destruction eingeflossen sind, sollten uns nicht vergessen lassen, dass die Musiker über ein beeindruckendes technisches Können verfügen. Zum Beispiel verleiht der Bass in «Cybergirl», dem Stück einen unglaublichen Groove, und in «Demon Child“ slapt er sogar zeitweise. Ein weiterer wichtiger Punkt sind die Gitarrensoli, die oftmals das Highlight der Stücke sind, in denen sie vorkommen, wie Zum Beispiel in «Animetal, dem Namensgeber des Albums oder in «Fate || Separate».
Hervorzuheben ist auch das sehr sympathische «Stay 4ever», ein Instrumental, das eine versöhnlichere Seite der Band zeigt und mit seinen klaren Synthesizern und melodischen Höhenflügen im Stil eines Gitarren-Helden fast an einen Anime-Titelsong erinnert. Das ist kein Zufall, denn «Animetal», wie das im Manga-Stil gezeichnete Cover andeutet, "orientiert sich weitgehend an Protagonisten und Handlungssträngen aus Animes", wobei die Texte die Prüfungen widerspiegeln, die diese Charaktere durchmachen.
Within Destruction präsentieren uns hier eine kompromisslose Version ihrer Vision von Metal und den vielfältigen Einflüssen, die ihre Klangvorstellungen geprägt haben. Dieses Album wird der Zielgruppe wahrscheinlich genauso gut gefallen wie es denjenigen schwer fallen wird, die für diese Art von musikalischem Angebot nicht empfänglich sind.
Français: Within Destruction est un groupe de deathcore slovène qui mélange les influences nombreuses et variées. Autant dire que le public visé est un public de niche. Si le cœur des morceaux d’« Animetal » oscille principalement entre refrains accrocheurs chantés à la voix claire, couplets ravageurs à voix saturée et riff dévastateurs, il faut tout de même parler des autres styles musicaux qui s’immiscent au sein de cette bouillie sonore parfois un peu brouillonne, à l’image de « Kanashari ».
Ce morceau commence très fort, avec un mur de son de synthé sursaturé, auquel se rajoute rapidement un autre mur de son de guitare ainsi qu’un autre mur de son de synthé. Suite à quoi nous avons droit à un couplet parlé façon Rammstein, ponctué de pig squeals Lorna Shoresque, avant d’enchaîner sur un refrain fort accrocheur. En plus de cela, des trap beats se rajoutent sur la fin du morceau. Est-ce qu’on peut parler de surproduction dans ce genre de cas ? Puisque nous parlons de trap beats, est-ce que c’est véritablement une bonne stratégie que de commencer un album très très heavy par un morceau dont le début nous donne l’impression d’écouter un artiste pop/rap à la voix ultra transformée et autotunée, le tout ponctué par une batterie au son très synthétique ? Chacun jugera selon ses affinités personnelles.
Mais, toutes ces influences incorporées au son de Within Destruction ne doivent pas nous faire oublier que les musiciens possèdent une technicité impressionnante. Par exemple, la basse sur « Cybergirl » ajoute un groove incroyable au morceau, et elle slap même par moments sur « Demon Child ». Un autre point très important à soulever concerne les solos de guitare, qui sont bien souvent le highlight des morceaux dans lesquels ils apparaissent, comme c’est le cas dans « Animetal », le morceau qui donne son nom à l’album, ou encore celui de « Fate || Separate ».
Il faut aussi relever le très sympathique « Stay 4ever », instrumental qui présente une facette plus apaisante du groupe et qui fait presque penser à un générique d’animé, avec ses synthés clairs et ses envolées mélodiques à la guitar hero. Ce n’est pas un hasard, car « Animetal », comme le suggère la pochette dessinée façon manga, « s’inspire largement de protagonistes et d’intrigues d’animés », avec des paroles reflétant les épreuves que ces personnages traversent.
Within Destruction nous offre ici une version sans compromis de leur vision du métal et des influences variées qui ont façonné leur imaginaire sonore. Cet album plaira sans doute autant au public cible qu’il aura du mal à être accepté par ceux qui ne sont pas sensibles à ce type de proposition musicale.
Maxime S.